Les ressources de la ffeh

Si le certificat d’herboriste n’existe plus depuis le régime de Vichy, les professionnel.le.s de l’herboristerie n’ont pourtant pas disparu. Contre vents et marées, la profession se bat pour faire reconnaître sa place à l’heure où la filière connaît une demande de plus en plus forte. Cette page donne à voir le riche réseau d’acteurs/trices de l’herboristerie militant pour la reconnaissance et produisant des ressources utiles pour le grand public, les médias et pour les (futur.e.s) professionnel.le.s de l’herboristerie. 

Sites web partenaires

Sites partenaires et des acteurs/trices nationaux de l’herboristerie

Congrès des herboristes

Vidéos et ressources sur les congrès des herboristes organisés par la FFEH 

Ouvrages et publications

Articles scientifiques sur le monde de l’herboristerie  

Législation

Un point sur la législation et les ressources utiles 

Les sites partenaires

L’Association des Herboristeries de France a été créée en 2023 afin de promouvoir le droit à l’accès et à l’utilisation de plantes médicinales. Son objet est de promouvoir et soutenir la profession d’herboristes de comptoir et de lui permettre d’exercer pleinement son métier.

L’association a pour but de faire reconnaître le métier de cueilleur de plantes sauvages et de construire ensemble de bonnes pratiques de cueillette. Vous pourrez y trouver de nombreuses informations comme le guide des bonnes pratiques de cueillettes afin de mettre en place une cueillette respectueuse de la ressource, des milieux et des hommes.

Un syndicat professionnel de productrices et de producteurs de plantes aromatiques et médicinales répartis dans des îlots préservés qui partagent une éthique de production, des valeurs et qui œuvrent ensemble pour la sauvegarde et la diffusion des savoirs et savoirs-faire traditionnels. Ce syndicat est à l’origine de la création de la FPH.

La Fédération Paysan.ne.s Herboristes est une organisation qui rassemble et représente les paysan.ne.s herboristes en France. Elle milite pour la reconnaissance du métier de paysan herboriste, reconnaissance qu’elle a obtenue à travers l’enregistrement au RNCP en septembre 2023 d’une certification professionnelle portant sur la culture, la cueillette et la transformation de plantes alimentaires, aromatiques, cosmétiques et médicinales, la vente directe ou circuit court, l’information aux utilisateurs dans le respect de la réglementation.

Association de loi 1901 ayant pour but de rassembler et soutenir les professionnel.le.s du secteur de l’herboristerie exerçant en tant que praticien.nes. Un.e praticien.ne en herboristerie est un.e professionnel.le du bien-être qui pratique l’accompagnement des personnes en utilisant les formes traditionnelles de l’herboristerie et les outils d’hygiène de vie (alimentation, gestion du stress). Il/elle agit en complémentarité des autres métiers du secteur de l’herboristerie (production, transformation, formation, vente…) et du secteur du bien-être et de la santé. Le ou la praticien.ne ne vend pas de produits, il ou elle fournit un conseil dans le cadre d’un cabinet (physique ou à distance) et accompagne ses client.es sur le long terme afin de les aider à garder ou retrouver un état de bien-être

Les Congrès des herboristes

Les congrès par année :

Les vidéos des congrès :

Les ouvrages et publications

Thèses et auteurs/trices scientifiques travaillant sur le sujet de l’herboristerie

  • Bost, I. (2016) Herbaria : Ethnologie des herboristes en France, de l’instauration du certificat en 1803 à aujourd’hui, Thèse de doctorat en anthropologie, réalisée sous la direction de Laëtitia Altani-Duault, Faculté de Nanterre, France

 

  • Bost, I. (2019). Les herboristes au temps du certificat : (1803-1941). Editions L’Harmattan.

 

 

  • MERCAN, A. (2012). Le meilleur de la Science, de la Nature et de la Tradition. Ethnographie des enseignements de phytothérapie en France. Thèse de doctorat en anthropologie, réalisée sous la direction d’Alice Desclaux, Université de Provence, Aix-en-Provence, France

 

  • RÉBILLARD, L. (2002). L’herboristerie en France : genèse d’un métier, disparition d’une profession. Mémoire de master II « Pratique de l’interdisciplinarité dans les Sciences Sociales », réalisé sous la direction d’Ilana Lowy et de Jean-Paul Gaudillère, ENS-EHESS, Paris, France.

  • GARRETA, R. (2007). Des simples à l’essentiel : de l’herboristerie à l’aromathérapie, pratiques et représentations des plantes médicinales. Toulouse, France, Presses universitaires du Mirail.

 

La législation

C’est interdit d’être herboriste ?

Résumé de la réglementation de l’herboristerie.

La législation qui entoure l’herboristerie en France est déroutante et souvent peu connue par le grand public. Chez les personnes qui se lancent professionnellement dans la pratique de l’herboristerie, elle suscite souvent une grande crainte, parfois beaucoup de colère ou d’incompréhension. La crainte est légitime car le danger est réel : celui d’une poursuite en justice pour exercice illégal de la pharmacie, voire de la médecine. Le certificat d’herboriste étant supprimé depuis 1941, il n’est plus possible de prétendre au titre d’herboriste.

Depuis, l’herboristerie doit se développer dans les frontières très subtiles de la législation : 

Poursuivre la lecture

  • 148 plantes médicinales sous des formes et des parties spécifiques précisées par le décret n°2008-841 du 22 août 2008 sont dites « libérées » c’est-à-dire que tout le monde a le droit de les vendre. Cette liste est restrictive, elle ne contient pas des plantes médicinales traditionnelles très communes comme le plantain, le soucis, le bleuet.. qui appartiennent au monopole pharmaceutique : seuls les pharmacien.ne.s ont le droit d’en vendre. De plus, les formes spécifiques libérées n’ont parfois pas de sens pour les praticien.ne.s, par exemple, les cenelles de l’aubépine sont libérées mais pas les sommités fleuries.  
  • La législation permet également la vente de certaines plantes appartenant à la liste A de la Pharmacopée sous le statut de compléments alimentaires. Les compléments alimentaires ont un régime plus favorable que les plantes en vrac (pour les tisanes par exemple). La législation sur les compléments alimentaires soulève ainsi des contradictions vis-à-vis de la liste des 148 plantes dîtes libérées : Comment une même plante, légale dans un complément alimentaire, ne peut être vendue en tisane ?
  • S’ils ne peuvent établir de diagnostic ni de prescription, ceux qui pratiquent l’herboristerie peuvent s’appuyer sur certaines allégations de santé, dont la liste est dressée par la Commission Européenne, sur avis de l’Autorité Européenne de Sécurité des Aliments. De leur côté, les pharmaciens sont les seuls à pouvoir vendre et conseiller toutes les plantes médicinales. Mais malgré leur diplôme reconnu, ils ne sont pas autorisés à tenir une herboristerie et à vendre exclusivement des plantes médicinales. Leur inscription à l’ordre des pharmaciens induit nécessairement la vente conjointe de médicaments.

C’est dans le respect de ce cadre réglementaire que les écoles de la Fédération française des Écoles d’Herboristerie, accompagnent et forment ses apprenant.e.s. Il ne s’agit pas non plus pour la FFEH, d’opposer les pharmaciens et herboristes qui ont une longue histoire commune. Amalgamés dans les siècles passés, ce sont aujourd’hui deux métiers bien différents et complémentaires. Reconstruire l’herboristerie nécessite de recréer un cadre réglementaire en adéquation avec les attentes de la société contemporaine. 

Des ressources pour approfondir le sujet :

Ressources diverses

Les textes de lois compilés